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Chevalerie « COUTUMES » - 3
Chevalerie, « COUTUMES » ou manière de se comporter, éthique et choix philosophique - 3
La méditation sur la Mort et la Vie nous emmène à celle de la CONTINUITÉ dans le TEMPS pour l’ARBRE de VIE (du filem) :
1) Ne pas oublier ce qui se passe pour l’arbre. Il est la succession des différents cycles : printemps été automne hiver. Ainsi poussent les branches.
2) Jamais les feuilles, les fleurs et les fruits ne sont rigoureusement les mêmes, mais pourtant ils sont issus de l’arbre.
3) On juge l’arbre à ses fruits, jamais un arbre bon ne donne de mauvais fruits, ni un mauvais des bons.
4) Tout chevalier doit avoir dans ses parents et ses fils comme les tiges de son propre lignage, comme la branche d’un même arbre dont il est momentanément responsable et complémentaire.
5) Aussi doit-il bien diriger et éduquer son fils aux bons enseignements et œuvres vertueuses se souvenant de « qui aime bien châtie bien » « Malheur à qui ménage les vergers à son enfant ». Pour qu’un arbre porte du fruit il doit être taillé avec science et justesse, justice et tempérance.
6) Un chevalier quoiqu'il arrive reste fidèle à son Père en l’Ordre et se conduit en fils aimant sans repentance.
Ceci traite donc de la manière d’envisager la vie pour le chevalier. En ce qui concerne son comportement envers lui-même, voici ce que t’enseignent les coutumes.
ENDURANCE :Le faucon ne pique pas les épis même quand il meurt de faim. Les aigles ne capturent pas les mouches pour se nourrir. De même un chevalier fait semblant d’avoir mangé même quand il n’en a pas eu le loisir ou pour nourrir d’abord les autres. Il sait ne pas avoir soif pour donner à boire à ceux qui sont altérés.
Marcher devant ! Toujours devant
- Rester debout quand les autres s’assoient
- sourire quand ils serrent les dents
- Porter les fatigues des faibles
- Éclairer ceux qui sont dans le noir
- Espérer pour six, vouloir pour dix
- Quand le soir tous se taisent, parler pour eux au Seigneur.
CONSTANCE :
- Le chevalier s’il perd le combat et est fait prisonnier, ne cache pas sa croix de chevalier, si à cause de ceci il est obliger de mourir, il le fera en souriant sans aucune vile supplication.
- Le chevalier blessé grièvement dans le combat ou par la maladie, garde son sang froid et s’il sait qu'aucune opération chirurgicale ou médecine ne puisse le soigner, il saura mourir sans récrimination.
CONNAISSANCE :
- Un chevalier qui ne serait fort que physiquement ce n’est pas suffisant. Il faut qu’il le soi en science de l’esprit et qu’il sache dans ses loisirs cultiver les arts esthétiques.
LOYAUTÉ – ESPRIT DE JUSTICE – BRAVOURE – TEMPÉRANCE sont quatre vertus naturelles au chevalier.
Voici donc l’idéal vers lequel nous devons tendre, naturellement nul n’y arrive du premier coup, ni rapidement, mais à force de constance dans l'effort – Si Dieu le veut !
Les couleurs Héraldiques
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