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La Création de la Vie
Pour les Créationnistes Dieu a créé l'Univers et toutes les espèces vivantes conformément aux textes religieux.
Pour les Évolutionnistes l'Univers est né suite à une "fluctuation quantique du Vide" : le Vide, le Néant peut-il fluctuer et selon quelles lois ? Puis apparaît la Vie sur Terre, suivi du lent processus de transformation des organismes vivants.
Il peut y avoir une troisième voie, une voie "Spiritualiste" : La Création est ordonnée (1), elle obéit à des lois, les Constantes de l'Univers sont d'une précision extrême qui ne doit rien au hasard. Derrière les chiffres vertigineux il y a une Intention qui préside à l'évolution de l'Univers et des espèces, un surplus d'âme en quelque sorte.
Physique ou métaphysique
S'il y a trois façons d'envisager la Création, pour quelques-uns la Création est uniquement physique et pour tous les autres la Création est à la fois physique et métaphysique.
Toute création, quelle qu'elle soit, doit d'abords avoir été pensée par une Intelligence.
« Dès qu'on dépasse la perception immédiate des réalités sensibles extérieures, la vie mentale apparaît comme infiniment plus plastique, infiniment plus étendue et plus riche que cet univers (NDT : faculté imaginative).
Même si l'on admet que toutes nos images trouvent leur répondant plus ou moins adéquat dans la sensation externe et par conséquent dans notre univers physique, elles resteront toujours nos idées supérieures. » (De Munnynck)La Fatalité
La Vie se perpétue, la Création est permanente, elle se multiplie, se diffuse sous différentes formes selon des choix, nos choix !
Puisque l'Homme occupe le sommet de la Création, que voulons-nous en faire ?
Sur Terre nous avons le choix entre une économie de type "chasseur-cueilleur", nomade, qui a obligation de donner, de recevoir et de restituer, donc de partager et d'être en équilibre avec son environnement...
ou une économie de type "laboureur et industrieux", sédentaire, qui exploite, stock, fait du troc, donc fait des profits et ruine son environnement.
La Prédation de la Création est-elle une fatalité ?
« La prédation est une interaction trophique directe, de nature antagoniste, entre deux organismes (NDT : ou un organisme et un objet), par laquelle une espèce dénommée prédateur, consomme entièrement ou partiellement une à plusieurs espèces dénommée proies (NDT : ressources), généralement en les tuant, pour s'en nourrir ou pour alimenter sa progéniture (NDT : son industrie). » Wikipédia
Le Choix
La Source, le Créateur, le Père, nous a dit : Partager la Vie que vous avez reçu ! Le choix de Partager la Vie, et comment la partager, nous revient.
La liberté est le plus beau des cadeaux, encore faut-il en faire bon usage !
Massalis
Note :
1 - La liberté de la Création et dans la Création :
Contrairement au gnosticisme : "le christianisme a adopté le schéma exitus / reditus en le transformant. Exitus n'est plus la chute hors de l'infini, la dichotomie de l'être, cause de tous nos maux sur cette terre; c'est un mouvement foncièrement positif. Il s'agit du libre acte créateur de Dieu. Sa volonté a constitué l'ordre de la Création, dans un face-à-face où le créé a été conçu comme quelque chose de bon (cf. Gn 10, ss), susceptible de lui offrir librement en retour une réponse d'amour. L'existence créée n'est donc pas négative en soi, elle n'est pas le résultat de la chute ; tout au contraire elle est le fruit d'un vouloir divin qui, dans sa bonté, engendre le bien. L'acte « existential » de Dieu, c'est-à-dire l'acte par lequel Dieu « pose l'autre» hors de Lui, donnant lieu à l'existence créée, est un acte de liberté et d'amour.
"Le principe de liberté se trouve ainsi à la base même de l'existence. L'exitus (sortie de Lui-Même) - ou plus précisément le libre acte créateur de Dieu - vise le reditus (le Retour, la métanoïa), lequel n'implique pas la réabsorption inéluctable de l'existence créée dans le divin, mais le retour librement consenti de la créature qui, acceptant son état d'être créé, répond à l'amour de Dieu. En adhérant à la Création comme ordo amoris, la créature permet que s'instaure cette relation route nouvelle que seul l'amour peut créer. Dans cette union, l'existence de la créature n'est ni absorbée ni annihilée; c'est au contraire en se donnant qu'elle devient pleinement elle-même. Ce reditus, ce «retour», loin d'abolir la Création, l'accomplie définitivement. Telle est la manière chrétienne de concevoir « Dieu tout en tous »."
(Cardinal Joseph Ratzinger - L'ESPRIT DE LA LITURGIE°)
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