• Le Chamanisme

     

    Comme le chaman, le cheval est psychopompe...

     

    Chaman provient étymologiquement de la langue d’un peuple sibérien : les Toungouses.
    Définition du Chamanisme :

    "Ensemble de pratiques comportant un état de transe, propres à certaines sociétés de l'Asie centrale et de l'Arctique."
    (selon le Larousse)

    Les Chaman et chamane, et ceux qui s'en approchent comme l'homme-médecine (medecine-man), le sorcier ou le magicien, sont présents dans les sociétés traditionnelles de Sibérie, d'Europe, du Moyen-Orient, d’Asie, des Amériques, d’Afrique, de Polynésie soit à peu près toute la planète. c'étaient, et ce sont encore, des personnes formées pour communiquer avec les esprits d’un Autre Monde, de l’au-delà, par le biais de transes, d’extases et de voyages dit "Astral" (1).

    Contrairement au profane, le chaman peut établir une communication avec les Esprits de l’autre Monde, il peut voir et connaître ces Mondes.

    Le chamanisme est donc une technique d’accès volontaire à l’extase par le biais de rituels, avec ou sans substances psychoactives, souvent à l'aide de musique (2) comme dans le Vaudou.

    "La seule différence entre un chaman et un épileptique, est que ce dernier ne peut pas réaliser la transe de sa propre volonté." (Elliade)

    Le chamanisme constituerait un système relationnel, un mode de relation avec son environnement social et naturel, avec les «divinités» et les morts : en somme, une «religion» sans la transcendance (3).

    Il y a de grandes variétés dans les traditions chamaniques, mais aussi des constantes.

     

    Les 7 principes du chamanisme

    1 - L’univers du chaman est régi par l’onirisme, c'est-à-dire le monde des rêves. Ces rêves deviennent réalités si la volonté de l’adepte intervient. C’est par la gestion de ses rêves que l’adepte réalisera de grandes choses. Ceci implique une vision bipolaire de la personne et du monde : physique et métaphysique.

    2 – L’adepte établi un lien entre lui et tout ce qui vit et l’entoure, ce qu’il voit, ce qu’il ressent : il se connecte à son environnement physique et psychique. Les seules limites sont celles que l’adepte s’impose consciemment ou inconsciemment, il se doit de les dépasser, la peur en est une.

    3 – L’adepte par sa volonté et sa concentration fait circuler l’énergie où il veut et comme il veut. Tout dépend du niveau de sa préparation et de son investissement dans la réalisation de son projet, de son objectif.

    4 – L’adepte doit réaliser ses actions au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, ne pas reporter le projet, sinon son Pouvoir à atteindre le but n’est pas optimum.

    5 – L’adepte doit utiliser la Puissance des émotions (les siennes et celles des autres) qui sont primordiales dans les relations humaines. Les émotions fortes sont génératrices d’énergie psychique.

    6 – L’adepte doit réaliser que son pouvoir est lié à une force qu’il porte à intérieure de lui-même. Et, ce pouvoir est intrinsèquement lié à ses capacités à agir dans et par le monde des esprits.

    7 – Pour atteindre l’efficacité et le profit maximum l’adepte ne doit utiliser son talent que dans ses domaines de compétences, domaines qui peuvent s’élargir au fil du temps.

     

    La formation d’un chaman traditionnel

    Choix du chaman

    Le chaman serait choisi par l’autre-monde (voir aussi les "Tromba"). Ce choix est manifesté par des symptômes conventionnels, attendus, plus ou moins provoqués par son esprit tutélaire qui se révèle à lui, l’esprit dit électeur, ou plus rarement par le choix de son formateur.

    "Tout commence par une maladie grave, au cours de laquelle un animal agresse l'esprit du futur chaman dans le dessein d'en faire son compagnon, un membre de son espèce." (Aparecida Vilaça)

    « les gens s'attendaient à ce qu'il devienne piai (chaman). L'ordre lui en était venu des gens de l'ancien temps ».

    « Le chant lui plut et il ne cessait de le chanter - alors sa femme Ellenjola lui dit qu'il devait devenir piai' chang (chaman spécialisé dans les invocations lyriques). »

    « Mon père, raconte Ernest, était piai'chang, mais j'étais trop jeune pour m'instruire auprès de lui de son vivant. J'arrivai à l'âge adulte et je m'en fus à Kurupung. A mon retour, j'appris que mon père était mort. Je ne pus prendre aucune nourriture, je pleurais, je pleurais et je me lamentais : comme je pleurais un jour près de sa tombe, l'âme de mon père m'apparut et me dit d'étudier pour devenir piai'chang. C'est l'âme de mon père qui m'a appris comment on devient piai. » (Audrey Butt)

     

    En fin une autre possibilité pour devenir chaman, c'est la volonté de servir ses semblables. 

    "Un autre facteur qui éveille parfois une vocation de chaman, c'est le désir sincère de venir en aide à sa famille et aux habitants du village quand ils tombent malades. La fonction principale du chaman consiste à guérir les maladies et à prévenir la mort qui serait due à l'activité funeste d'un esprit. La pitié pour les malades et le désir de les secourir sont des sentiments fréquemment exprimés par ceux qui envisagent d'embrasser la carrière de chaman." (Audrey Butt)

      

    Selon certaines coutumes (4), l’esprit électeur accorde au chaman l’aide d’esprits auxiliaires, spécialisés dans un service particulier, qui vont l’aider, par exemple, à guérir chacun une maladies spécifique. Selon d'autres coutumes, lorsqu'il soigne, le chaman envoie son âme rechercher celle du malade et discuter, marchander, avec les esprits (souvent jusqu'aux Enfers), par contre quand il divinise et quand il officie lors des cérémonies saisonnières, il incorpore ses esprits auxiliaires.

    « Tous les Indiens aborigènes avec qui je suis entré en contact, et ils· sont nombreux, croient qu'à chaque être humain correspond un être du monde des esprits, qui est son auxiliaire prédestiné et qui peut l'aider à s'assurer les services de nombreux autres esprits. Dans leur langage, cet esprit se nomme Wi'Iladwi, ce qui signifie« mon autre moi». Le chaman est celui qui affirme avoir trouvé son auxiliaire, d'où la grande crainte qu'il suscite chez ses compatriotes. » (Audrey Butt) 

    La perte de conscience, l'évanouissement, caractérise assez souvent le moment particulier où les ancêtres emmènent l'âme du futur chaman pour être instruit.

    L'élection du futur chaman est souvent mal vécue, aussi bien par le candidat que par sa famille. Il y a un réel danger de mort en cas de refus d'assumer (5) la fonction de chaman. C'est l'esprit électeur qui s'en charge. Suivant les traditions ceci se passe avec ou sans souffrance.

    Traditionnellement la formation d'un futur chaman commence lorsqu’il est encore jeune (6),  adolescent, et se poursuit sous la direction d’un chaman expérimenté. Il doit apprendre à se contrôler, à ne pas subir la dictature des esprits.

    Il faut bien dire également que les chamans possèdent en général une grande connaissance des plantes, ou qu'il échange avec les esprits des plantes. Il y a aussi parfois un peu de manipulation de leur part pour garder l'ascendant sur la tribu.

     

    Le voyage chamanique

    Selon le chamanisme l'âme a la faculté de quitter le corps, générant une apparente "perte de conscience". Au cours de leur formation, les chamans ont acquis la capacité de provoquer cette dissociation du corps et de l’âme : le "corps se fige" et "l'âme s'envole". Cette capacité particulière le rend capable d’effectuer à volonté des voyages chamaniques dans l’au-delà. Les transes presque cataleptiques sont fréquentes.

    « Le chaman est un spécialiste d'une transe, pendant laquelle son âme est censée quitter le corps pour entreprendre des ascensions célestes ou des descentes infernales ». (ou des voyages au bout de la Terre, etc.) (Eliade)

    Dans ces espaces éthérés, le chaman est lui-même un animal, un aigle, un jaguar, etc. (7), il peut rencontrer des animaux, des esprits, qui lui donnent des explications, des solutions aux problèmes exposées par les personnes venues le consulter.

    "Le puissant esprit du tabac emmène également l'esprit du chaman hors de sa maison et le fait monter au ciel, où il vagabonde au-dessus des montagnes, des forêts et des rivières, à la recherche d'autres esprits et d'autres fantômes. A cet égard, les Akawaio expriment succinctement leurs convictions : « Kawai fait s'envoler l'esprit si le piai'chang en prend beaucoup. »"  (Audrey Butt)

     

    Le chamanisme aujourd’hui

    D'inspiration amérindienne, le néo-chamanisme peut être daté de 1968, l’année de toutes les libérations, lorsque Carlos Castaneda publie « The Teachings of Don Juan » (Les enseignements de Don Juan). Ce livre se présente comme une enquête ethnologique auprès d'un chaman indien Yaqui : Don Juan.

    Ce courant s’est propagé, à travers le New Age, en Amérique du Nord, et en Europe. On retrouve une autre forme de chamanisme tout à fait européen, pratiquées depuis l'Antiquité dans les Temples et les Ecoles des Mystères, actualisée et adaptée aux sociétés dites "initiatiques".

    Il se trouve même des chercheurs en neurosciences, qui ont de l’intérêt pour le chamanisme, et plus récemment pour les mécanismes de la transe. Ou même la recherche de l'intégration des techniques chamaniques dans la psychothérapie moderne (Cf le livre "Le Chaman et le psy" de Laurent Huguelit et Olivier Chambon).

     

    Formation et Auto-formation modernes

    Avec Internet, le chamanisme serait désormais accessible à tous, individuellement, parfois encadré, souvent sans l’assistance d’un chaman expérimenté.

    L’individu pourrait se connecter aux autres mondes à l’aide méditations dirigées. Il se connecterait alors au monde spirituel. Pour l’accompagner et le guider, il peut aussi faire appel un animal totem qui lui permettrait de trouver les réponses adéquates aux questions qu’il se pose.

    Il est souvent question de connexion avec le divin, la lumière, la nature, etc. Cette constante recherche de liaison avec le surnaturel doit gouverner sa vie. Il va parfois vouloir se transcender, se magnifier, par l’art à travers l’écriture, la peinture, etc.

    Le Chamanisme

    Chamanisme champêtre

    Nous retrouvons aussi des rites chamaniques lors de l'élaboration de Cercles de Culture (Crops Circles).

    Dans une vidéo ICI, Mme Sarah Witeneim nous conte ses expériences de demande (et d'obtention) de Crops à l'aide de Runes, et sa rencontre avec des Créatures très étranges, qui ont été invoquées, convoqués, par le Crop-Maker et elle-même. Ces êtres se sont manifestés lors de la réalisation d'un Crop-Circle. Cette cérémonie chamanique réalisée par le Crop-Makers et Sarah n'est pas isolée.

    D'autres Mages Noirs, à l'aide de Runes, de Pentacles, de Tatouages Symboliques, de Rumphaes, de Talismans, de Reliques, etc. favorisent la survenue dans notre Monde d'êtres sinistres comme les Ombres Noires aux Yeux Rouges et les Grands Blonds de la vidéo citée plus haut, mais aussi des Ummites, des Gris, ou des Noosphères Lumineuses, etc...

     

    Tout ceci pose question !

    • Est-il raisonnable de penser que l’on peut se former seul, sans appuis extérieur autre que l’esprit qui vous a choisi, ou l’esprit que vous avez naïvement convoqué ?
    • Peut-on convoquer impunément les esprits, quel en est le prix ?
    • Les inspiration poétiques et littéraires ont-elles parfois un lien avec le chamanisme ?

     

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser le chamanisme est un « jeu » pour les entités, ce n’est pas pour le plus grand bien les humains. Cependant, certains écrivains auraient fait, et feraient encore aujourd'hui, du chamanisme pré-extatique sans forcément le savoir, recevant par infusion dans leur esprit tout ou partie d'une œuvre (8).

    Contrairement au chaman traditionnel assez bien préparé à ce qui l’attend, le chaman moderne occidental est une proie, l’entité de tutelle joue plus ou moins longtemps avec l’imprudent, comme le chat joue avec la souris avant de la dévorer, ou de l’abandonner inerte. Les travaux de Roger Bastide (réf. C) sur les cultes de possession sont assez édifiants !

    Comme cela semble être le cas, l'esprit électeur, l'entité tutélaire et l'animal totem prennent de plus en plus de place chez les néo-chamans.

    Sans doute que les "petits Gris" et autres "Grands Blonds", chers aux Ufologues, remplacent l'animal totem du Chaman traditionnel !

     

    Massalis

     

    D'après les travaux de :

    A - Butt Audrey. Réalité et idéal dans la pratique chamanique. ln: L'Homme, 1962, tome 2 n°3. pp. 5-52; doi

    B - Le Manchec Claude. Mircéa Eliade, le chamanisme et la littérature. ln: Revue de l'histoire des religions, tome 208, n°1, 1991. pp. 27-48

    C - Condominas Georges. Quelques aspects du chamanisme et des cultes de possession en Asie du Sud-Est et dans le monde insulindien. ln: L'autre et l'ailleurs. Hommages à Roger Bastide. Nice : Institut d'études et de recherches interethniques et interculturelles, 1976. pp. 215-232. (Publications de l'Institut d'études et de recherches interethniques et interculturelles, 7)

     


     


    Notes :

     (1) "Nous avons admis que le chamane" était celui qui monte vers les esprits, alors que dans la possession, ceux-ci descendent en leur(s) médium(s). Soulignons cependant qu'en retenant cette opposition, nous ne prétendons pas limiter la voie chamanique à l'action ascensionnelle, car le chamane, dans de nombreux cas, peut également, s'il le veut, faire descendre en lui des esprits, autrement dit sa compétence couvre alors l'attribution par excellence du possédé." (Georges Condominas -réf. C)

    Le voyage astral : Suite à la relaxation profonde, ça commence par une paralysie du corps. Puis, cela peut ressembler à un début de crise épileptique ou à une transe. Ces sensations sont suivies d’un profond laisser-aller qui permet de sortir de son corps et de voyager avec l’esprit.

    • Risques :
      - Vous pouvez donc vous retrouver face à votre plus grande peur.
      - Vous pourriez revenir parasité par une entité malveillante.
      - Vous avez recours à ces voyages pour fuir votre morne vie quotidienne, alors il sera peut-être difficile de revenir et générer des troubles psychologiques.
      - Votre corps mental pourrait se déconnecter de votre corps physique, ce qui entrainerait la mort.

     

    (2) "On n'a pas suffisamment insisté, nous semble-t-il, sur la musique, qui en constitue un élément essentiel; même le plus insensible des Occidentaux ne peut demeurer indifférent aux rythmes d'un orchestre vodou ou à la richesse mélodique d'un gamelan balinais. Les séances ne représentent pas seulement les occasions au cours desquelles la culture atteint ses plus hauts sommets dans les domaines du drame, de la danse, et de la musique, mais souvent aussi dans celui de la poésie. Les chants de chamane sont parmi les plus beaux, mais aussi les plus difficiles poèmes Mnong-Gar qu'il m'ait été donné d'entendre. Malheureusement, cette poésie ésotérique, qui par ses répétitions et ses allusions possède un pouvoir émotif considérable sur l'auditoire, « passe » avec beaucoup de mal dans toute autre langue." (Georges Condominas -réf. C)

    "Les différences dites ethnographiques ne sont pas plus décisives : la musique joue le même rôle en Indonésie ; le tambour chamanique est remplacé à Ceylan par la coquille (ailleurs, par le gong et les clochettes), mais la fonction magico-religieuse reste la même." (Elliade -réf. C)

     

    (3)  Par définition la transcendance est liée à Dieu.
    Les relations avec les entités chamaniques n'induisent pas de transcendance, mais plutôt une dépendance psychique liée aux échanges avec Esprits de l’autre Monde.

     

    (4) "Les religions populaires, dans lesquelles chamanisme et possession jouent en général un grand rôle, ne pouvaient retenir l'attention des lettrés qui voyaient en elles un agglomérat de superstitions tout juste bonnes pour des paysans ignorant par ailleurs les dogmes auxquels obéissaient les gens civilisés. Quant aux cultes pratiqués par les minorités ethniques, ils méritaient encore moins d'intérêt que les autres activités de ces populations « barbares » ou « sauvages »" (Georges Condominas -réf. C)

     

    (5) Réplique MIB : "be there or be square" = "Soit tu viens, soit tu vaux rien".

     

    (6) "le «chaman de Niue » est épileptique ou extrêmement nerveux, et provient de certaines familles où l'instabilité nerveuse est héréditaire."  (Loeb -réf. C)

     

    (7) « Je suis jaguar. Je suis un vrai jaguar. Je mange des animaux. Quand quelqu'un est malade, je vais le voir et il guérit. Elle a des choses dans son cœur, la personne malade. Elle refroidit (guérit, la fièvre baisse). J'ai de l'huile de babaçu et du roucou. Je vais dans la forêt. Je vais loin, voir d'autres personnes. Je vois des Blancs, je vois tout le monde. Je suis un jaguar pour de vrai, pas un faux jaguar» (Orowam en 1995 -réf. C).

    « le jaguar est mon parent véritable. Mon vrai corps est jaguar. Il y a des poils sur mon vrai corps » (Orowam en 1987 -réf. C).

    "Ce qui caractérise le chamane, c'est qu'il possède deux corps simultanés : un corps visible pour les Wari (Amazonie) - qui entretient des relations normales avec eux en tant que membre de leur société -- et un corps animal que lui-même perçoit comme humain et qui entretient des relations avec les autres animaux de son espèce, comme s'il s'agissait de membres de sa société, autrement dit la société wari. Selon les termes de Maxün Hat, seul son corps est au village ; son esprit est avec les pécaris, jour et nuit. Ce qui arrive parfois, c'est une sorte de dysfonctionnement : d'après son épouse en effet, il ne dort pas bien la nuit, il claque des dents comme s'il était en train de manger des fruits. Il en va de même pour le chamane-jaguar Orowam qui effraye ses voisins quand il rugit en plein sommeil." (Aparecida Vilaça -réf. C)

     

    (8) Inspiration littéraire : "Il est probable qu'un grand nombre de traits de la "géographie funéraire", de même qu'un certain nombre de thèmes de la mythologie de la mort, sont le résultat des expériences extatiques des chamans ».  .../... « Il est également probable que l'euphorie pré-extatique a constitué une des sources du lyrisme universel ».

    Plus loin, Eliade se dépêche de conclure, alléguant les limites de son ouvrage, non sans formuler in extremis cet autre vœu :

    « Quel beau livre on pourrait écrire sur les "sources" extatiques de la poésie épique et du lyrisme, sur la préhistoire du spectacle dramatique et, en général, sur les mondes fabuleux découverts, explorés et décrits par les anciens chamans... » " (Claude Le Manchec -réf. B)

     

     

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