“La Révolution aura fait reculer la législation sociale de trois quarts de siècle. On représente les privilèges de l’Ancien Régime comme les privilèges des nobles qui ne payaient pas l’impôt. Mais savez vous ce qui a été aboli dans la nuit du 4 août 1789 ? Ce qu’il restait des privilèges des nobles seulement ? Non, tous les privilèges : ceux de certaines villes, ceux de certains métiers, de certaines corporations etc., et il y en avait une multitude, qui dépassaient de très loin le seul cadre des individus appartenant au Second Ordre. Or deux cents ans plus tard, il est remarquable de constater que les privilèges sont revenus partout. …/...
(Extrait du livre d’Yves-Marie Adeline : « Le royalisme en questions »)