• Le jeûne

     

    Le jeûne

    Un Esprit sain dans un corps sain, et, le jeûne est une des façons de nettoyer ce corps. Cette période de privations, de sacrifices, permet la détoxination (c'est à dire se débarrasser des toxines) et la désintoxication (c'est à dire se débarrasser des produits toxiques). Quatre ou cinq jours de nourritures fraîches et crues permettent déjà l'élimination de déchets peu incrustés. Un jeûne d'essais ne doit pas dépasser une semaine, un jeûne curatif dure deux ou trois semaines.

    Il y a quelques restrictions : état dépressif, affaiblit par une maladie ou une opération, surmenage, fatigue, nerveux, forte médication, tension faible ou trop élevée. Dans un de ces cas il y a lieu de reporter son jeûne ou demander conseil à un médecin spécialiste du jeûne.

     

    Cette technique permet d'améliorer le terrain. De grands hommes de science, du 19ème siècle, contemporains ou grecs anciens, l'ont dit et répété : "le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout" (Claude Bernard) ou encore, "que la nourriture soit ton médicament, que ton médicament soit ta nourriture" (Hippocrate).

    La sagesse populaire dit qu'il faut faire un nettoyage du sang au printemps, que l'on mange une part pour soi et une part pour le médecin, etc. que faut-il retenir de tout cela ? Manger moins, manger mieux toute l'année, avec un effort particulièrement appuyé en fin d'hiver, au printemps, par exemple pendant le carême. En matière d'alimentation comme en toutes choses il faut garder la juste mesure, l'équilibre.

    La Règle de nos anciens donne des indications précises sur le nombre de repas carné. Je cite : " Du repas de viande. Il vous doit suffire de manger de la viande trois fois la semaine, à moins que Noël, Pâques, ou une fête de la Sainte Vierge et celle de tous les saints n'arrivent. Un trop grand usage de viande ne fait que remplir le corps d'une corruption onéreuse…" fin de citation.

     

     

    Les produits indésirables pénètrent dans notre corps avec les aliments. Ils sont répartis dans tout l'organisme par les systèmes digestif et circulatoires (sang et lymphe), ce sont les déchets dit "circulants" dont tout ou une partie sera éliminée. Lorsque les organes d'élimination ou émonctoires sont surchargés, ils n'assurent plus l'élimination totale des déchets et toxines, Il y a stockage, ce sont les déchets dit "imprégnés" ou "incrustés". Le terrain s'encrasse.

    Les microbes ne prolifèrent que quand le terrain le permet c'est à dire lorsqu'il est surchargé. Je parle de terrain mais qu'est-ce que le terrain ? Entre les cellules d'un tissu, le contact n'est jamais total. Il existe des espaces intercellulaires, dans lesquels les cellules puisent leurs nutriments et déversent leurs déchets. Ce liquide, ce sérum intercellulaire constitue le terrain, s'il est de mauvaise qualité la cellule en est affectée, s'il est complètement encrassé, toxique, de graves dysfonctionnements se produisent. Le corps cherche à épurer son terrain à se débarrasser des déchets par tous les moyens, la maladie en est un.

    La plupart des gens sont en état de non-maladie et non en bonne santé. Le drainage des toxines, en vue de leurs éliminations, est un processus physiologique lent. Le corps ne peut pas se vider de toutes ses toxines en quelques jours. Celles-ci au contraire sont extraites peu à peu hors du sang, le terrain s'assainit progressivement puis les cellules se débarrassent de leurs déchets ultimes. Voilà pourquoi vous devez conserver quelques jours un flux de nourriture de type bouillon de légumes et jus de fruits et légumes frais.

    Si le corps cherche à éliminer trop intensément, trop rapidement, il se produit alors des petites fièvres et un engorgement des organes émonctoires (intestins, poumons, peau), si les intestins sont saturés, l'effort se portera sur les poumons. Il apparaît évident alors que la diète ou le jeûne doit s'étendre un peu plus.

     

    Nombre d'entre vous sont dubitatifs quant aux effets positifs d'une diète ou d'un jeûne. Aux premiers siècles de l’Église, durant le carême, il était prescrit un seul repas par jour pris le soir sans viande ni laitage. Les légumes, les fruits secs et coques, le poisson et le pain (fait à partir de farine complète fraîchement moulue) étaient les seuls aliments autorisés. 

    Il existe trois catégories d'aliments : ceux qui sont favorables au développement de la vie : aliments crus, germés, lacto-fermentés, séchés au soleil, etc. (ils sont encore vivants), ceux qui entretiennent la vie : légumes, certaines graines, poissons peu cuits et à la vapeur douce, et, ceux qui sont nuisibles à la vie : aliments trop chauffés, UHT, aliments ayant subis des processus industriels, etc.

     

    Les buts recherchés du jeûne :

     

    1 - rendre disponible l'énergie utilisée pour la digestion puis l'élimination ou le stockage des déchets. C'est à dire avoir une grande vitalité malgré ou plutôt à cause d'une alimentation frugale. L'alimentation est un moyen et non une fin.

     

    2 - procurer un état d'équilibre physique, l'idéal étant d'avoir un organisme qui fonctionne sans qu'on s'en aperçoive, dont le fonctionnement n'entraîne aucune préoccupation.

     

    3 – se libérer de l'emprise des « habitudes-passions », du type fumer une cigarette après tous les repas, faire telle ou telle chose tous les jours sans pouvoir s'en passer, créent des habitudes-passions, dont on ne peut se défaire sans douleurs ni sacrifice.

     

    En dehors de la période annuelle de jeûne lors de l'incontournable carême, il paraît évident qu'un régime bien choisi est nécessaire. Car la souffrance physique, la maladie, la simple mauvaise santé chronique, constituent des entraves au bienêtre, parfois insurmontables : donc rechercher la quiétude physique.

     

    En dehors du carême, du jeûne, adoptez un régime simple, sans aucune rigidité, approprié à votre tempérament et à vos conditions de vie, le plus susceptible d'entretenir votre corps en bonne santé et le moins susceptible d'entraver vos activités.

     

    Il faut à tout pris éviter la souffrance, ne jouez pas au yogi, ni au fakir, ce serait contreproductif, voire spirituellement dangereux.

    Ce régime que vous vous imposé à vous-même, n'en devenez jamais l'esclave : que votre volonté soit, à tout instant, capable de briser la loi qu'elle s'est elle-même donnée.

     

     

    Bibliographie :

    Le Jeûne - Dr Lützner - éd. Terre Vivante.

    Manuel de détoxination - Christophe Vasey - Marabout.

     

     

    Une vidéo intéressante sur le lien ci-dessous  :

    Quelle autre approche que le jeûne et le recours aux capacités inhérentes au corps peut prétendre guérir quoi que ce soit ?

     

    Arte s'intéresse aux bienfaits du jeûne sur la santé (VIDÉO)

     

     

     

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